addiction

L’addiction, un processus sournois

L'addiction, un processus sournois

L’addiction s’installe sournoisement tandis que l’on expérimente une décharge de plaisir qui adoucit à une certain moment un quotidien pénible voire douloureux.  La personne recherche les mêmes effets que l’expérience originale, donc elle va répéter son comportement de consommation ou de jeu. Puis elle va focaliser de plus en plus sur la recherche de moyens pour reproduire ce comportement. Elle va négliger des comportements alternatifs et entrer dans l’automatisation. Le plaisir n’est plus la source de motivation de départ. Le circuit d’apprentissage s’emballe. L’effet de tolérance se met en place et il faudra augmenter les doses ou la fréquence d’un comportement, pour tenter d’obtenir les mêmes effets, … en vain. Car, l’addiction prend le pouvoir: la perte de contrôle est là. L’individu perd le contrôle de son comportement et ses décisions. Il est pris par une automatisation de ses comportements dès qu’il est en contact avec les stimuli. Il associe sa consommation avec ses autres habitudes inconscientes et perd petit à petit son pouvoir de décision.

Ce petit court métrage très visuel réalisé par l’Allemand Andreas Hykade (relayé par Dangerous Min) est explicite et très bien conçu pour parler simplement du processus d’addiction.