L’anxiété est un dérivé de la peur qui peut nous habiter dans notre quotidien sans que nous n’en ayons conscience. Si une tension plus profonde n’a pas été entendue, une insécurité ou encore une peine ignorées, l’émotion refoulée se réapproprie le temps et notre espace intérieur. Elle vient ronger notre élan vital, griser notre avenir et tout ce que l’on entreprend. Comme un chuchotement négatif à l’oreille qui dit « Et si jamais.. »
Nous pouvons considérer nos pensées et nos émotions désagréables comme des oiseaux migrateurs, qui viennent et passent. Derrière les oiseaux, il y a un ciel toujours immensément bleu, la vacuité, comme dit Matthieu Ricard, moine bouddhiste tibétain. Le problème de l’anxiété, c’est qu’il s’agit d’une peur qui s’est figée, qui n’a pas pu se dissiper, se digérer. Alexandre Jollien, philosophe, constate que s’enfermer dans une émotion, c’est se fixer sur les oiseaux et ne plus voir ce qu’il y a autour.
En effet, nous pouvons avoir des croyances bloquantes qui nous maintiennent dans une certaine insécurité et ce, de manière invisible et quasi- permanente. Souvent liée à un vécu passé, ses croyances faussent la lecture de notre réalité. D’ailleurs, le cerveau se contente de refaire les mêmes connections et enclencher les mêmes pensées et émotions tant que nous ne lui proposons pas d’alternative. A stimuli proches d’une situation déjà connue, il en tire des conclusions hâtives et préfèrent nous ancrer dans la négativité. Cet état découle d’un blocage énergétique à l’origine de notre mal-être et la force de la pensée n’est pas toujours la seule solution. Reconnaitre nos mécanismes, verbaliser nos peurs libère. Tapoter sur les points énergétiques pour déprogrammer les blocages en est une autre.L’EFT propose les deux.
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