Toujours plus connectés…l’Hyperconnectivité, on en parle ?

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Enfin un rayon de soleil nous direz-vous ? Ce mauvais temps, ces orages, ces pluies diluviennes parfois ! depuis le printemps ont fait l’objet de nombreuses discussions. Il faut le dire, nous ressentions même l’impression d’être déjà en automne. Et souvent, nous nous sommes plongés dans nos divers écrans…encore et encore…

A quoi sert de se mentir, à l’ère du tout numérique, quand il pleut en effet, sortons-nous ? Nos balades en pleine nature (sauf pour les puristes !) s’amenuisent quelque peu dans ces moments-là. Lâchons nous nos téléphones plus d’une demi-heure par jour ? s’ils nous servaient seulement à téléphoner ! Nous poursuivons malgré nous notre « confinement », avec Netflix ou une petite séance sympathique au cinéma et pire, quand nous nous affalons devant nos jeux vidéos ! Et nos enfants en souffrent de plus en plus. Surtout à l’aube de ces vacances estivales qui approchent à grands pas.

Cependant, il faut bien reconnaître qu’Internet et tous nos appareils connectés nos facilitent la vie parallèlement tout en modifiant notre rapport à l’autre et à notre environnement. Relations virtuelles, problème d’image, harcèlement… Nos enfants sont exposés aux écrans aujourd’hui dès le début de leur vie, c’est comme s’ils étaient nés avec un téléphone greffé à la main et ils grandissent entourés de plusieurs appareils connectés.

Et si nous parlions hyperconnectivité ?

 

 

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Les avantages et les désavantages de l’hyperconnectivité

La grande accessibilité à Internet et aux écrans améliore considérablement notre qualité de vie, mais elle contribue aussi à augmenter le temps que nous leur consacrons chaque jour en dehors du travail ou de l’école. Certaines personnes peuvent même en venir à développer une utilisation problématique d’Internet ou, en d’autres mots, une cyberdépendance.

Les spécialistes de la santé publique du Québec (INSPQ) et d’ailleurs dans le monde sont préoccupés par les répercussions de l’usage des écrans et de l’hyperconnectivité, entre autres sur la santé mentale et physique, sur les relations interpersonnelles et sur le développement des enfants et des adolescents. C’est pourquoi des limites de temps d’écran quotidien ainsi qu’un usage encadré sont recommandés pour les tout-petits et les enfants

S’il n’y a pas de recommandation de temps d’écran quotidien pour les adolescents, ceux-ci doivent tout de même en viser une utilisation équilibrée qui tient compte de la qualité des contenus visionnés, des contextes d’utilisation des appareils et des caractéristiques propres à chacun (âge, personnalité, vulnérabilités).

Par conséquent, la clé pour profiter des avantages de la technologie et en réduire les risques dans notre vie et celle de nos enfants est de comprendre comment elle influence nos habitudes, et ce, pour mieux évaluer notre propre situation et agir afin d’atteindre un meilleur équilibre.

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Quelques chiffres sur la place que prend la technologie…extraits de pausetonecran.com


chez les enfants et les ados

  • Selon l’INSPQ (2022)2,17 % des enfants de 6 à 8 ans, 32 % des enfants de 9 à 11 ans, 74 % des ados de 12 à 14 ans et 94 % des ados de 15 à 17 ans possèdent un téléphone intelligent.
  • Toujours selon l’INSPQ (2022)2, la proportion de jeunes pour qui des effets négatifs surviennent sur le plan de la santé physique est plus importante chez ceux possédant plus de deux appareils comparativement à ceux n’ayant pas d’appareil personnel ou un seul.
  • Selon une étude montréalaise (2019)1, un temps d’écran de plus de 4 heures par jour pour des activités de loisir serait associé à un risque plus élevé de décrochage scolaire, à de moins bonnes ressources personnelles et sociales ainsi qu’à une moins bonne santé mentale et physique.

chez les adultes

  • Au Québec (2021)3, 97 % des adultes possèdent au moins un des appareils suivants : ordinateur portable ou de table, montre intelligente, téléphone intelligent, tablette électronique, bracelet d’activité connecté.
  • Selon une étude montréalaise (2019)1, un temps d’écran de plus de 4 heures par jour pour des activités de
    loisir est associé à un niveau plus élevé de détresse psychologique, à une moins bonne santé physique, à des difficultés de sommeil ainsi qu’à un niveau d’insatisfaction plus élevé dans plusieurs sphères de la vie
    (relations, finances, etc.).
  • Selon un récent sondage PAUSE (2022), 86 % des parents ont l’impression d’avoir une utilisation problématique d’Internet et des écrans, ne serait-ce qu’un peu. Près de 60 % disent les utiliser par automatisme.
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Alors comment pouvons-nous vous apporter des solutions face à cette forme d’addiction ?

 https://www.sandracasse.com/blog/comment-gerer-laddiction-aux-jeux-video-chez-les-jeunes

Tout d’abord, comme Sandra l’exprime sur son site, l’addiction est un état de dépendance qui se caractérise, dans le cas des jeux vidéo par l’incapacité de contrôler un comportement de façon répétée et qui entraîne, par la suite, une sensation de mal-être et des changements de comportement.

Pour savoir si votre enfant souffre d’une addiction au jeux vidéo, l’OMS donne 6 critères à observer. Si au moins 3 de ces critères sont présents en même temps, vous pouvez considérer qu’il est addict : comme le besoin impérieux et irrépressible de jouer, la perte de contrôle sur le temps dédié au jeu, des troubles du sommeil, de l’humeur de l’enfant qui pourra changer très rapidement avec beaucoup de bas, de colère, d’anxiété …  de l’anxiété, la réduction d’autres activités au profit du jeu etc.

De notre point de vue de mamans, ce qui principalement est observable, c’est l’envie de rester cloitré(e) devant un écran, si possible dans le noir, pour ne pas que la lumière ne réverbère sur l’ordinateur et naturellement le manque d’activités extérieures. C’est ce qui à notre sens là où nous devons être attentifs, vigilants et faire preuve de prévention face à ces premiers signaux. L’hypnose est une bonne solution à proposer dans les cas extrêmes. Mais attention, tous les enfants ne sont pas sujets aux addictions sévères de jeux vidéo. Il faut savoir qu’en France 56% de 10 ans à 17 ans jouent quotidiennement et 84% chaque semaine (selon étude SELL, Médiametri 2019) enfin rassurez-vous, la dépendance aux jeux vidéos, heureusement, ne touche qu’une minorité de personne. L’OMS parle de 0,5 % à 4 % des joueurs.

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L’hyperconnectivité n’est pas le fruit du hasard

La plupart des personnes qui conçoivent les sites Web, les applications et les réseaux sociaux exploitent notre recherche naturelle de plaisir et notre curiosité pour maximiser nos interactions avec leurs produits et ainsi engranger plus de revenus. Pour y arriver, des équipes d’experts combinent tous les éléments afin de créer la recette parfaite qui accrochera les utilisateurs : des rétroactions imprévisibles, de l’approbation sociale, des sons surprenants, des couleurs captivantes etc. Ils maîtrisent si bien ces éléments qu’il devient presque impossible de résister au désir d’utiliser Internet (pour consulter ses courriels, surfer sur le Web, aller sur les réseaux sociaux, etc.). Cette difficulté que les jeunes et les moins jeunes peuvent rencontrer n’est donc pas uniquement le résultat d’un manque de volonté personnelle…

NOTRE CONSEIL : pensez nature, sport, musique, activités artistiques… et si c’est avant tout un problème de stress, nous sommes là pour vous aider à respirer, prendre conscience, vous relaxer !

Et pour nous aussi, après quelques ateliers (cf. liens ci-dessous), il sera temps de la déconnexion pour mieux vous retrouver fin août et amorcer une nouvelle rentrée pleinement regonflées !